Se sensibiliser à nos réels besoins
“Le meilleur des médecins, c’est la Nature, car elle guérit les trois quarts de toutes les maladies et elle ne dit jamais de mal de ses confrèresâ€. L’empereur Gallien
Nous avons besoin de protéines car elles ont plusieurs rôles à jouer dans notre métabolisme. Cependant il y a aujourd’hui une prise de conscience à avoir sur notre mode et quantité de consommation de ce nutriment.
Le rôle des protéines:
Les protéines sont des macromolécules essentielles à la vie. Rassemblées par de nombreux acides aminés (plus petite molécule protidique) elles forment une chaîne polypeptidique.
Elles ont pour mission:
de réguler l’activité nucléaire (noyau) de nos cellules (transduction de l’ADN), de transport , hormonal , moteur parce qu’elles permettent d’assurer un mouvement afin de générer une action motrice (exemple: la contraction musculaire), immunitaire, enzymatique; elles sont actrices dans les réactions chimiques de notre corps (exemples:  lors de la digestion, contre un virus…), structural;  elles maintiennent une forme « normale » de la cellule
… Et bien d’autres fonctions encore.
Leur principal rôle est donc fonctionnel, elles ne peuvent pas être stockées.
Les protéines issues des produits animaux:
Les protéines animales gardent plus de bénéfices nutritionnels en comparaison aux protéines végétales. Elles apportent  à l’organisme tous les acides aminés essentiels. Par conséquent l’absorption et la digestibilité de ces derniers sont meilleures.
Les protéines issues des végétaux:
Toutes les protéines ne se retrouvent pas dans les sources végétales cependant, en variant les sources, nous pouvons trouver un équilibre.
Les légumineuses sont dépourvues en Méthionine et les céréales en Lysine. Il suffit donc de les associer ou de les intégrer à vos repas pour rééquilibrer la balance.
Le soja est une source qui ne manque d’aucun acide aminé. Attention néanmoins aux grossesses, allaitement ainsi qu’aux personnes souffrant de troubles hormono-dépendants.
Voici une liste de quelques aliments qui contiennent un taux de protéines très intéressants par ordre décroissant: la spiruline, le soja, le chanvre, les graines de courge, le beurre d’arachide (attention à la valeur énergétique), les haricots hazuki, le fenugrec, les noix, les pois chiche, les graines de chia, l’épeautre, le quinoa, le sarrasin, le son d’avoine.
D’où l’insistance de certaines sources présentes dans ma cure Détox
La consommation excessive animale sur notre santé
Cependant cet avantage ne justifie pas notre SURconsommation actuelle qui n’est pas du tout appropriée à nos besoins. Aussi, il est important de rappeler que certaines sources de produits animaux telles que les viandes rouges par exemple, ont un taux de matière grasse saturée non négligeable ainsi que les substances ingérées administrées chez l’animal au cours de son élevage (sujet abordé plus bas).
Cet excès a une incidence néfaste sur notre métabolisme. En effet, nous avons un turn over équilibré de renouvellement protéique. Il s’établit entre la synthèse (protéo synthèse) et la dégradation (protéolyse) qui permet ainsi de produire des protéines fonctionnelles et d’évacuer les déchets via l’urée et le CO².
Au cours de la digestion, l’estomac exerce un premier travail digestif des protéines puis au tour de l’intestin grêle. En excès, il ne peut pas les assimiler, par conséquent, elles s’accumulent, en excès elles s’accumulent à mauvais escient, se putréfient et créent des toxines.
 Il peut être intéressant d’y associer des légumes, ils ont un effet tampon et atténuent cette acidité.L’apparition de tous ces inconforts internes ainsi que ces maladies industrielles n’est pas anodine…
Nous savons que la consommation en excès de viande rouge est hautement responsable des risques de maladies cardio-vasculaires, d’obésité, de cancer du côlon…
L’école de santé publique de Harvard préconise de réduire sa consommation de viande à 90g/jour ainsi que pour les portions de produits laitiers limitées à 2 par jour.
Les protéines doivent représenter 15 à 30% de nos besoins énergétiques (protéines végétales incluses).
La consommation excessive animale sur l’environnement