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Je rédige cet article pour que l’on puisse prendre un peu de recul sur notre mode alimentaire actuel et pouvoir se faire une « auto » analyse de notre consommation actuelle.

Nos nouvelles habitudes de vie ont des conséquences sur notre santé, la santé de nos enfants ainsi celui de notre environnement  bien trop malmené.

 

 

Qu’est ce que manger sain?manger-bio-local-de-saison-echosverts

Manger des fruits et des légumes… Mais pas que… Manger de saison est déjà une excellente conduite favorable à notre écosystème. Mais aussi choisir des légumes de Provence (me concernant) est plus respectueux des terres que ces mêmes légumes importés d’Espagne où par ailleurs, la réglementation phytosanitaire n’est pas de même rigueur qu’en France… Manger sain signifie aussi manger l’aliment le plus brut et naturel qu’il soit… Moins il sera raffiné plus il nous fera du bien…

 

Je parle souvent de produits Bio. Souvent lorsqu’ils sont diététiques et/ou originaux , ils sont de nature bio. Cependant je ne m’obstine pas sur ce genre de catégorie. Les fruits et légumes, lorsqu’ils sont choisis en bonne période de récolte (les tomates en été, le céleri en hiver…), lorsqu’ils sont achetés chez le petit producteur du coin, ont une grande chance d’avoir subi peu voire pas du tout de traitements chimiques au cours de leur production.  L’agriculture raisonnée me semble aujourd’hui plus honnête que les légumes bio que l’on retrouve dans les centres commerciaux, produits non français et emballés sous vide… J’éprouve une  certaine tristesse quand je remarque les petits commerçants exposant 4 cagettes moins enthousiasmants au vue des consommateurs. De mon point de vue c’est un signe de travail ecoresponsable et cela me donne davantage la curiosité de visiter le stand aux trois fruits et légumes de proximité venant de la campagne de ces commerçants.

 

Point conso:

Les aliments transformés (ou raffinés) par l’agroalimentaire rendent leur composition nutritionnelle de moins bonne qualité. Cela signifie que sa structure moléculaire a été modifiée.   Ce phénomène fait perdre à l’aliment toutes ses qualités gustatives, nutritionnelles et sa teneur en eau. Sans parler  des ajouts (toxiques) pour que le produit puisse être mieux conservé, gouttu, coloré, sucré sans vraiment l’être qui atteignent notre organisme ET les nombreux ajouts de nutriments (vitamines, minéraux).

 

Point santé:

L’intérêt justement d’avoir une alimentation naturelle et non traitée est de pouvoir savourer un aliment de qualité non exposé aux produits chimiques ou aux transformations. Plus l’aliment est brut et authentique plus il conservera ses propriétés biologiques. De plus, en consommant un produit transformé, l’organisme n’aura pas ou plus d’effort à faire, la digestion se fera en très peu de temps et l’énergie dépensée pour avoir ingéré ce produit sera minime…

Je ne dis pas de boycotter totalement les produits industriels… Mais d’être sensible à leur composition, à leur présence régulière ou non dans nos repas et/collations et à ne plus les avoir dans son quotidien.

Ces aliments raffinés entraînent des troubles du métabolisme. Ces excès chimiques et toxiques sur les produits que nous consommons (agriculture, apiculture, élevage, cosmétique, textile…) provoquent des perturbations endocrinniennes et  à long terme entraînent des réactions cancérogènes, mutagènes, neurotoxiques…

Point écologie:

Au delà de l’incidence de cette consommation industrielle que nous adoptons, n’omettons pas non plus l’impact du traitement agricole et sa dévastation ravageuse sur nos terres et la vie qui l’entoure… 

Les pesticides atteignent les plantes qui elles mêmes sont habitées par des champignons, bactéries, insectes et vers … Une agression “toxique” et excessive du sol tue la microflore et sa fertilité.

Le vers de terre contribue favorablement à la fertilité des terres, or, par l’administration des pesticides au sol, par les eaux de pluie contaminées qui ruissellent dans les terres et les plantes souillées de produits toxiques organisent un puissant massacre pour ces bêtes actives dans notre écosystème.

N’ometons pas non plus d’aborder les conséquences néfastes pour la faune sauvage (tels que les oiseaux qui s’empoisonnent à cause des vers “mutés” ou des graines chargées de toxicité) ou la faune aquatique (poissons, algues, crustacés).

 

Et nous n’avons pas etéléchargement (2)ncore abordé les effets de ces pesticides sur nos chères abeilles…

Le facteur pollinisation est mis à la même échelle que l’eau et la température pour ce qui concerne les éléments nutritifs favorables à notre environnement. Ces insectes visitent particulièrement les arbres fruitiers, des arbisseaux produisant des fruits des bois les (fraisier, framboisier, cassissier, groseillier, myrtille), les oléagineux (tournesol et colza), les légumes , les céréales. Or pour une meilleure ressource alimentaire, ces productions sont activement chargées de traitements phytosanitaires. Cela entraîne une invasion chimique sur les nectars , l’eau déposée sur les végétaux, les pucerons directement consommés par les abeilles qui elles mêmes nourrissent leurs larves avec ces mêmes sources alimentaires. En traversant tous ces petits échelons et en continuant à négliger ces conséquences, nous arriverons peu à peu à la destruction de ces insectes si importants dans le développement de notre environnement . 

 

 

Tous ces nouveaux maux et conduites « industriels » dont nous souffrons et subissons …  La réponse se trouve dans notre conduite de vie. Prenez le temps de l’analyser quelques instants pour pouvoir y répondre et devenir ecoresponsable.

Des petits actes que l’on croirait anodins mais qui au fil du temps entraîne d’horribles conséquences sur notre terre, notre air et sur chaque être vivant.

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